” Notation extra financière et identification des risques” Une conférence du salon entreprise durable le 20 octobre à Paris
Caroline de la Marnière : Capital com : experte dans la communication financière et extra financière pour des grandes entreprises du CAC 40.
Samuel Dufesne(?) de Vigéo : Directeur de production au sein du service audit en responsabilité sociale
XX Responsable de recherche de L’ ESDES. Je n’ai pas retenu son nom mais il était inaudible et ses slides incompréhensibles. Dommage car cela avait l’air très intéressant.
Question sur les agences de notation financières qui ont étés critiquées pour leur implication dans les “malnotations” des banques en 2008.
Capital Communication :
Les critères extra financiers ne sont pas la seule raison de la crise même si cela à joué.
Cela a été le début d’un processus qui a mis en avant l’intérêt de critères non financiers. Les indicateurs sont encore relativement limités de part leur profondeur, Ils sont encore trop jeunes et immatures par rapport aux indicateurs financiers.
La prise de conscience s’est accélérée l’année dernière, Il y a eut une ouverture a l’extra financier mais cela n’est pas suffisant. Prise de conscience : oui, maturité : non.
Question à Vigéo : Si l’agence est sollicitée est elle complètement libre?
Vidéo : En effet se pose la question de la neutralité et de son indépendance financière. Quel modèle économique ?
Vigeo fait des notations sollicitées ou non sollicitées.
Par exemple des gestionnaires d’actifs payent Vigéo pour évaluer les entreprises ou des entreprises payent pour se faire évaluer.
La solution est une méthodologie transparente qui peut être contrôlée afin de monter qu’il n’y a pas entorse à la règle pour telle ou telle entreprise.
Forcément que ce sont des fonds d’investissements qui paient l’indépendance est plus facile.
Chez Vigéo les critères sont spécifiques à chaque métier. Cela permet à une entreprise de se comparer aux entreprises du même secteur et de constater une avance ou un retard.
Ce sont des analyses secteur/pays car dans chaque pays les réglementations sont différentes et les enjeux vont différer.
Question : comment fait on quand on voit une faiblesse apparaître dans l’entreprise ?
Réponse de CDLM:
Loi NRE n’est pas très contraignante aujourd’hui. Mais cela va évoluer et les décrets seront plus contraignants et risquent de se rapprocher de la GRI (reporting ??).
Il y a aujourd’hui une marge de liberté qui va se restreindre.
EDES : Présentation de la notation extra financière.
Elle vise a mieux évaluer ses actif tel que le capital client, ou le capital humain de l’entreprise.
Cette personne était inaudible malheureusement et ses slides beaucoup trop compliqué pour une présentation en quelques minutes.
Les fonds souverains :
VIGEO : il y a effectivement des fonds qui demandent des informations particulières notamment en France 2 grands fonds de gestion de retraite de la fonction publique.
Les fonds de la finance islamique auront surement des critères extra financiers propres mais cela n’a pas joué.
CDLM :
Communication et gestion de l’image avec les indicateurs extra financiers.
Aujourd’hui seuls 10% des indicateurs non financiers des entreprises du CAC 40 ont un degré de fiabilité noté “élevé” les autres étant évalués à “modéré” seulement !
Le risque humain
Il existe une étude Vigéo et Société Générale sur le risque de restructuration sur le site internet de l’observatoire de m’immatériel.
SD : rappelle qu’il y a également la pertinence des indicateurs qui joue et non pas seulement leur présence car il y a parfois des indicateurs qui sont des écrans de fumées et qui ne donnent pas une vision globale, consolidée de l’entreprise.
Ces indicateurs sont une notation à posteriori mais les entreprise vont pouvoir se fixer des objectifs et donc une méthodologie de décision à priori. Cela commence à entrer dans les mœurs.
Remarque de l’ESDES : ce sont parfois des habits neufs sur des habitudes anciennes.
Par exemple il suffit de regarder si l’évaluation des personnels il ya des critères non financiers et on s’aperçoit qu’il ya souvent un découplage entre la communication externe et ce qui se passe à l’intérieur de l’entreprise.
Remarque dans la salle sur une étude qui a montré que les investisseurs n’utilisent pas ces indicateurs.
En réponse les intervenants ont répondus que le manque d’assurance des indicateurs, leur propre manque de connaissance de ces indicateurs de la part des investisseurs financiers et la jeunesse de ces critères sont des raisons objectives pour le manque de prise en compte de ces critères. (mais se ne sont assurément pas les seuls)