Voila plusieurs semaines que la polémique dure sur le résultat de l’étude du professeur Séralini et l’impact du maïs génétiquement modifié.
Je ne savais quoi penser, les titres des premiers jours semblaient bien indiquer que fermement décidé à nous vendre du papier sans rien y comprendre les journalistes allaient de titres accrocheurs en polémiques vides, faisant rebondir le dossier sur les prises de positions des organismes officiels, (Par ici pour le figaro)
Sans être capable d’approcher le fond …enfin si d’une certaine manière mais pas la bonne…
Mais le soufflé semble retomber et un article comme celui ci dans 20 minutes commence à prendre la bonne direction. mais ce n’est pas un article c’est interview de Corinne Lepage.
Comme Corinne Lepage manque parfois de concision l’important n’est pas visible.
Et voila qu’en écrivant mon billet précédent je tombe sur la contribution de Marie Monique Robin.
Je résume en 4 points et vous laisse lire l’original :
- Ces rats sont de la catégorie utilisée par les industriels pour leurs propres études sur les OGM !!
- Les groupes de 10 rats sont communément utilisés par les industriels pour leurs propres tests.
- Si les rats développent des tumeurs mais que ceux sous OGM en développent encore plus, le résultat reste probant
- Ils développent des tumeurs en fin de vie mais c’est la période qui précède qui sert généralement à l’étude
On devine donc l’énorme faille dans les systèmes sanitaires que ces détracteurs sont en train eux même de mettre à jour.
En dénonçant l’étude du Pr Séralini il mettent en cause leur propre méthode.
D’un point de vue psychologique, les personnes en place ne peuvent reconnaître la justesse de l’étude puisqu’ils se déjugeraient au passage de toutes leurs décisions passées mais les critiques qu’ils adressent à l’étude sont celles que l’on peut leur adresser : conclusion “mauvaise défense Messieurs, Changez d’avocats !”
Scientifiques, Agence de santé nationales ou européennes, chercheurs ayant collaboré avec l’industrie voila qu’une omerta internationale sur les failles méthodologiques des études sur nos aliments est en train d’apparaître.
Pas de quoi nous rassurer !
l’article de MM Robin bifurque ensuite vers le bisphénol dont on apprend que les étude d’innocuité ont été fait avec les même rats et qui en plus sont reconnus comme insensibles aux œstrogènes dont le bisphénol A fait parti !!!!
Faire une étude sur la sensibilité des rats au Bisphénol A avec des rats insensibles à ce même Bisphénol A.
Comment ne pas rester admiratif devant un tel tour de passe passe !
(Personnellement en tant qu’ancien cadre du Parti Communiste Soviétique j’aurais pris des rats morts : on imagine les conclusions :” Aucune différence notable n’est apparu entre le début et la fin de l’étude sur un groupe de 100 rats”)
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