Lors de son dernier point presse Patrick Liebus a fait le point sur l’activité économique des 300 000 petites entreprises du bâtiment affiliées à la Capeb.

Les discussions sur le projet de loi de finances de 2011 inquiètent la confédération pour qui les différents mécanismes d’aides sont indispensables au maintien de l’activité.


Les travaux d’amélioration de la performance énergétique continuent eux de porter la croissance avec une augmentation de 4 % sur le premier semestre de 2011 par rapport au semestre 2010 équivalent . À comparer à une augmentation globale de l’activité de 2,5 % sur les mêmes périodes (des entreprises de la Capeb).

Ainsi le crédit d’impôt développement durable et soutenu par la confédération. S’il est difficile d’établir le bilan carbone de cette activité d’amélioration de la performance énergétique ce sont en tout cas des emplois non délocalisables.

Le constat est mitigé sur la motivation réelle des travaux puisque 42 % sont dus à un remplacement de matériel hors d’usage contre 40 % pour le remplacement d’un matériel existant par un plus performant.

La Tva à 5,5 % mise en place en 1999 a, selon la Capeb, fortement soutenue l’activité jusqu’en 2008, puis a limité la casse durant la crise qui a suivi. Selon les calculs des services internes la suppression de la tva à 5,5 % représenterait une perte de 4,8 milliards d’euros et 40 000 emplois.

Rappelons que la Capeb représente 300 000 entreprises du bâtiment de 1 à 20 salariés soit 900 000 travailleurs.

Ce dessous un entretien exclusif avec Patrick Liebus. (Réalisation Jean Louis Courleux)

Patrick Liebus :

Patrick Liebus, Président de la Capeb, Président de l’URSSAF dans le département de l’Ain, trésorier de l’Unedic.

“Des mesures ont été annoncées qui risquerait de remettre en cause la tva à 5,5 % dans le bâtiment. Il y a depuis deux ans un accroissement des défaillances d’entreprises très marqué. En tant qu’organisation patronale nous nous devons d’alerter le gouvernement sur ces points”

“Nous avons eu des effets d’annonce très important et ambitieux de la part du gouvernement sur le grenelle de l’environnement, le plan bâtiment, la réduction des émissions de CO2, puis quelque temps après, un retour en arrière. Résultats : les clients ne comprennent plus et s’inquiètent, et nos entreprises ne savent plus quoi répondre”

 

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